Tout le monde connaît cet adage :
« Avoir une bonne santé, ça vaut tout l’or du monde. »
Oui mais combien de personnes en sont profondément convaincus ?
Il n’est pas utile de démontrer à quel point la société court après l’argent, bien souvent d’ailleurs au détriment du reste. Cet état de fait peut donc nous faire plus que douter de la crédibilité des dires.
La vie est éphémère, ne gaspillons pas notre temps à des futilités.
Rien n’est plus terrible que la souffrance physique ou morale, rien n’est plus invivable que la peur de l’inconnu, aucune espèce sonnante et trébuchante ne pourra changer la chose. Il serait très utile d’en prendre conscience, avant qu’il ne soit trop tard.
N’attendons pas qu’un drame personnel nous arrive, pour mettre de côté nos préoccupations bien trop frivoles au regard des véritables enjeux de notre existence.
J’aimerais tellement retrouver ne serait-ce qu’une petite heure le punch de mes 30 ans, afin d’en ressentir immensément les bienfaits. J’aimerais tout autant que les personnes dites en bonne santé endurent ne serait-ce que cette même petite heure les tourments de la maladie, non pas par esprit de vengeance, mais pour que l’expérience leur fasse enfin comprendre que les vraies richesses ne sont pas celles qu’elles cherchent avec avidité.
Joël Gautier 8 décembre 2017
Hello ! Bonjour à tous !
Bien longtemps que vous n’avez pas eu de mes nouvelles, pour la simple et bonne raison que je suis passé d’un scanner tous les deux mois, à un scanner tous les quatre mois, et enfin à un scanner tous les six mois.
La peur et le stress sont des sensations bien difficiles à supporter, en tant qu’être humain nous avons tous nos limites. Lorsque la maladie vous met en danger, et qu’’il faut affronter une période d’examen, ces limites sont sur le point d’être franchies, seule une volonté farouche nous aide à ne pas péter les plombs, comme on dit dans le langage populaire.
Aujourd’hui donc 56ème scanner au Clinique de l’Atlantique suivi d’une rencontre avec mon oncologue au centre Gauducheau. Peu de paroles dans la voiture, le silence en dit long sur l’état de conducteur et de son passager.
Mon insuffisance rénale interdit l’injection du produit de contraste, aussi en moins de temps qu’il faut pour le dire, la machine a fait son boulot, reste l’avis du médecin, et il faut attendre les résultats enfermés dans la cabine de préparation. Celui qui n’a pas connu cette attente ne peut pas savoir ce-que le malade et son accompagnateur sont en train de vivre.
Cette fois encore nous pouvons être rassurés, et ça fait 13 ans depuis le 2 décembre dernier que ça dure.
Prochain rendez-vous le 1 mars 2018 pour un IRM rachidien, n’oublions pas que je me trimbale un cancer du rein métastasé, il faut surveiller les assauts éventuels de malin sur plusieurs champs de bataille.
Mes amitiés à tous et merci de votre présence dans les moments difficiles, comme dans les bons moments.
Bises
Joël
http://joelgau1954.unblog.fr
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