Tout sur le Nexavar et le Sutent et autres Traitements
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Traitements du cancer du rein métastasé ,du cancer du foie , et d'autres cancers aussi
 
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 ASCO 2007 / CHICAGO

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BERNARD

BERNARD


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MessageSujet: ASCO 2007 / CHICAGO   ASCO 2007 / CHICAGO EmptyJeu 7 Juin - 19:54

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À CHICAGO.

Le combat conte le cancer peut être comparé à la lutte contre le sida. Il faut cerner la tumeur de toutes parts en faisant appel à des molécules différentes possédant des modes d'action de plus en plus sélectifs. » Le professeur Olivier Rixe aime bien les analogies militaires pour décrire sa vie quotidienne. Selon cet expert de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, la guerre contre le cancer est en train de prendre une nouvelle dimension avec l'arrivée d'armes biochimiques d'une puissance inégalée. Le congrès annuel des cancérologues qui s'est terminé hier à Chicago (Asco) a confirmé la tendance apparue au début du siècle. Tous les ans, une batterie de nouvelles molécules s'ajoute à l'arsenal disponible pour bloquer le processus de cancérisation.

Mais la cellule est un organisme vivant très adaptable. Avec l'évolution, elle a développé des mécanismes de défense et sait faire face au « stress génotoxique », c'est-à-dire à toutes les agressions qui mettent sa vie en péril. Souvent, elle réussit même à trouver un moyen pour échapper aux ennemis qui veulent la détruire. Résultat : au bout de quelque temps, les chimiothérapies finissent par être contournées. Cet « échappement thérapeutique » marque la limite des traitements actuels. Malgré des progrès constants et parfois spectaculaires, le fléau continue de progresser et l'annonce de la maladie est toujours vécue comme un drame. Au cours des cinquante dernières années, le taux de survie mesuré cinq ans après le diagnostic de la maladie a pratiquement doublé pour le cancer de la prostate et le mélanome. Il a progressé de 20 % à 30 % pour les cancers du sein et du rein. Les améliorations sont moins sensibles pour le cerveau et le côlon, et le pronostic reste très défavorable pour l'estomac, le foie et le pancréas (voir illustration).

Hygiène de vie

Selon tous les experts réunis à Chicago, plus de 30 % des cancers pourraient être évités par des mesures relevant de l'hygiène de vie (alimentation, tabac, exposition prolongée aux substances cancérogènes). De plus, environ un tiers des tumeurs peuvent être guéries par les techniques existantes (chirurgie, radiothérapies, chimiothérapies), à condition d'être détectées dans les phases initiales. Aux Etats-Unis, la maladie a reculé pour la première fois l'an passé, grâce à la combinaison de trois facteurs : des systèmes de détection plus systématiques, une prise de conscience de la population (surtout vis-à-vis du tabac) et la généralisation des thérapies ciblées disponibles depuis cinq ans. C'est insuffisant pour chanter victoire, mais tous les médecins se réjouissent de ce retournement de tendance. Pourtant les progrès annoncés sont souvent vécus comme des « petits pas » par les malades.

Parmi les avancées les plus spectaculaires annoncées à l'Asco figure le traitement contre le cancer du rein métastatique relativement peu fréquent (1,9 % du total des cancers). Il est désormais traité en première ligne par une association originale combinant une vieille connaissance (l'interféron) et une molécule de nouvelle génération à effet antiangiogénique (1) (bevacizumab). Ces tumeurs représentent plus de 8.000 nouveaux cas et 3.600 décès par an en France. Selon le Dr Bernard Escudier de l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif qui a participé à l'essai clinique mené en Europe : « Avec le nouveau traitement, le taux de survie sans progression de la maladie passe de 5,4 mois à 10,2 mois (2) ».

Ces tumeurs se prêtent bien à ces traitements ciblés pour une raison majeure : les cellules du rein malades produisent un grand nombre de protéines spécifiques incrustées dans leurs membranes (3). Cette surproduction (ou surexpression) est en fait un signal caractéristique émis par la cellule à l'intention de son environnement. Il est reconnu et inhibé par la molécule médicament. Le bevacizumab (Avastin) s'ajoute à deux autres substances qui empruntent un autre chemin : le sunitinib (Sutent) et le sorafenib (Nexavar). « Pendant des années, nous avions peu de solutions thérapeutiques à proposer à nos patients. Nous n'allons pas nous plaindre de l'arrivée de ces nouvelles molécules », constate Olivier Rixe.

Cascade signalétique
Mais malgré leur incontestable efficacité, ces traitements ne garantissent pas la guérison. Les échecs reflètent la complexité du langage cellulaire. Quand une cellule est menacée d'étouffement par ses voisines (hypoxie), elle le fait savoir en émettant un signal de détresse. Cette information issue du génome est transportée par des centaines de biomessagers qui ne sont pas tous identifiés. Certains sont cantonnés à l'intérieur de la cellule (kinases), d'autres ont un pied dedans et un pied dehors (récepteurs transmembranaires).

Tout l'art des chercheurs consiste à insérer dans cette cascade signalétique un leurre qui va couper la transmission. Le bevacizumab est une molécule trop grosse pour passer la barrière de la membrane (c'est une protéine). Elle se colle sur les sites extérieurs et interdit à la cellule de communiquer avec ses voisines. Les deux autres traitements sont plus furtifs. Ils pénètrent dans la cellule et bloquent la propagation du signal dans le cytoplasme. Ce transit est l'objet d'intenses développements chez les industriels de la pharmacie. Un signal intéresse particulièrement les chercheurs : l'appel lancé par une cellule tumorale affamée. Si cette information sort de la cellule, elle va déclencher la construction de capillaires sanguins fournisseurs d'énergie et enclencher le processus de prolifération. « Une centaine de médicaments de cette famille d'inhibiteurs est en cours de développement », se réjouit Olivier Rixe.

Pour de nombreux experts, toutes les tumeurs solides finiront par être traitées par des combinaisons comprenant des antiangiogéniques associés ou non à des chimiothérapies traditionnelles (cytotoxiques). Selon Jean-Yves Blay, cancérologue au centre Léon-Bérard de Lyon : « Les thérapies ciblées vont devenir le protocole de soin standard dans les cinq ans qui viennent ». La plupart des industriels travaillent sur les deux approches : les grosses molécules qui interceptent l'information à l'extérieur de la cellule et les petits composés qui font la même opération à l'intérieur. Les seconds possèdent un énorme avantage : ils sont administrés par voie orale. Les premiers (des protéines) sont rapidement dégradés par le système digestif et doivent donc être injectés dans le sang.

ALAIN PEREZ
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m.chantal

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MessageSujet: Re: ASCO 2007 / CHICAGO   ASCO 2007 / CHICAGO EmptyVen 8 Juin - 6:41

Merci Bernard pour tes infos.
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Chantal
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GUILLUY
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MessageSujet: Re: ASCO 2007 / CHICAGO   ASCO 2007 / CHICAGO EmptyVen 8 Juin - 12:45

Bonjour CAROLE
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Amitiés
Gérard
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MessageSujet: Re: ASCO 2007 / CHICAGO   ASCO 2007 / CHICAGO Empty

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