BERNARD
Nombre de messages : 856 Age : 71 Localisation : 91650 Date d'inscription : 31/05/2006
| Sujet: JOURNEE MONDIALE DU REIN Jeu 11 Mar - 18:22 | |
| je viens juste d'apprendre qu'aujourd'hui 11 mars c'est la journée MONDIALE du rein !!! A l’occasion de la Journée Mondiale du Rein, le 11 mars, pour la première fois, le cancer du rein en sera l’un des sujets dont on parlera… enfin. Pourquoi ? Parce que, grâce à la recherche pharmaceutique, plus de 2 ans de survie en moyenne ont été gagnés ces derniers 4 ans. Les nouveaux médicaments ont permis une réelle avancée dans le traitement du cancer du rein avec métastases, en augmentant la survie globale et la survie sans rechute.
L’un des laboratoires impliqués dans ce progrès, Pfizer (1), partenaire cette année d’ARTuR, Association pour la Recherche sur les Tumeurs du Rein (2), souhaite qu’on parle de ce cancer, longtemps resté dans l’ombre, il est vrai, mais les progrès thérapeutiques justifient qu’il apparaisse mieux…
Parmi les progrès en oncologie figurent des molécules récentes, les anti-angiogéniques, qui vont bénéficier à divers cancers, nombre d’études en cours devraient le montrer. Les anti-angiogéniques sont des molécules antagonistes d’un facteur de croissance vasculaire, le VEGF (vascular endothelial growth factor), dont la tumeur détourne la propriété à son profit, sa propriété, dite angiogenèse, étant de faire naître de nouveaux vaisseaux à partir d’une artère proche, pour alimenter en oxygène et nutriment la tumeur particulièrement avide et en plein développement et métastase (colonisation à distance).
Les anti-angiogéniques ont inauguré de nouveaux traitements, associés aux molécules anticancéreuses classiques et éventuellement à la chirurgie. On peut même avec un anti-angiogénique avant chirurgie obtenir d’abord la réduction du volume tumoral afin de limiter la taille de l’exérèse.
Par rapport aux anticancéreux classiques, les anti-angiogéniques ont comme avantage une action très spécifique (les récepteurs artériels du VEGF) et moins d’effets indésirables. Ils ont contribué à l’amélioration de la survie sans progression tumorale. Certains de ces traitements s’administrent par voie orale, et peuvent donc être utilisés dans le traitement du cancer du rein à domicile, dans le cadre de l’HAD notamment.
Le cancer du rein propice à l’action du VEGF : Une des premières tumeurs pour laquelle on a pu mettre en évidence le rôle du VEGF fut précisément le cancer du rein, dans lequel ce facteur de croissance vasculaire est surexprimé à taux élevés dans le, plus encore que dans d’autres tumeurs, un phénomène que l’on retrouve dans d’autres cancers où un facteur de croissance ou un récepteur particulier a été identifié (sein et Her-2). L’identification de ces marqueurs de tumeur ouvre la possibilité de développer des traitements étroitement ciblés, donc plus efficaces.
Ainsi, pour le traitement du cancer du rein métastatique on a assisté en quatre ans à l’arrivée de traitements nouveaux : sunitinib, sorafénib, bevacizumab/interféron, temsirolimus, everolimus. D’autres molécules prometteuses sont en évaluation.
9.000 nouveaux cas de cancers du rein sont recensés chaque année en France, dont 80 % d’adénocarcinomes à cellules claires. Les autres tumeurs sont plus rares : tumeurs tubulo-papillaires, carcinomes à cellules chromophobes, tumeurs de Bellini. L’incidence de ce cancer augmente depuis 40 ans dans tous les pays industrialisés. En France, on enregistre 3.500 décès annuels.
On connaît des facteurs prédisposants : HTA, obésité, tabagisme, sexe masculin (deux fois plus d’hommes que de femmes)... La forme métastatique a un mauvais pronostic, avec un taux de survie de 10 % à 5 ans du diagnostic. Si les nouveaux traitements ont permis un doublement de la survie sans progression, tout repose encore sur le diagnostic précoce, …
Source : Communication Pfizer France, mis en ligne par Louis-Marie Sibuée, Santé log, le 11 mars 2010 (Visuel Invitrogen) | |
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